Sur les chemins - Panaméricaine
día de muertos

MEXIQUE
El Día de Muertos à CDMX et dans le Michoacán

Vue sur la ville de Pátzcuaro

Les informations de cet article datent de notre voyage au Mexique fin 2022 ( 1€ 20 pesos)

Pour une présentation générale du Mexique, des conseils et des informations pratiques (frontières, transports, argent, sécurité…), vous pouvez visiter notre section générale sur le Mexique.

La région du Michoacán se situe dans le centre du Mexique et sa capitale est la ville de Morelia. C’est une région où le Día de Muertos est célébré de façon très traditionnelle, aujourd’hui encore. Les styles et les coutumes diffèrent selon les régions, en fonction de la culture préhispanique prédominante et des pratiques implantées par l’église catholique, qui ont ainsi façonné les traditions. On est très loin du fameux « Halloween » qu’on célèbre en Amérique du Nord et en Europe. La célébration moderne du Día de Muertos est donc un mélange entre rites religieux préhispaniques et fêtes chrétiennes. Elle a lieu du 31 octobre au 2 novembre, le jour de la fête de la Toussaint et le jour de la commémoration des défunts de l’Église catholique, au même moment où a lieu la récolte du maïs. Dans ces communautés, la mort était une prolongation de la vie et donc le fait de mourir n’était qu’un passage, accompagné des rites qui le marquaient. L’âme et le corps étaient inséparables et ce, à jamais. Les personnes mortes vivent dans ce qu’ils appellent « un monde reflet », où les besoins et les activités sont les mêmes que celles de leur vivant. Ainsi, dans l’au-delà, le « monde des ombres », celles-ci vivent une vie bien remplie : ils parlent, mangent et se servent de leurs objets. Les morts ont donc besoin de leurs possessions et de leur nourriture habituelle. C’est pourquoi lors du Día de Muertos, les familles couvrent les tombes d’offrandes : sous forme d’aliments, reproductions d’objets, fleurs et bougies…

Notre récit du Día de Muertos, nos bons plans et tips :

Clique sur la photo de ta destination pour savoir comment t’y rendre, qu’y faire, où dormir, manger…

1 – Les différentes festivités organisées à CDMX
2 – Découverte des tapis de fleurs à Morelia
3 – Festivités et célébrations à Pátzcuaro, Yunuen et Janitzio

Nous avons eu la chance d’être présents au Mexique pour la fameuse fête del Día de Muertos. Nous avions envie de vivre les différentes facettes de celle-ci et on a réussi à s’organiser un petit périple autour des différentes festivités :

  • Quelques jours à la découverte des installations dans la ville de Mexico et participation à la parade
  • Découverte des festivités dans la ville de Morelia, Michoacán
  • Veillée dans les villages de Páztcuaro et Tzintzuntzan
  • Fin des festivités sur les îles de Janitzio et Yunuen

El Día de Muertos, au Mexique, est l’une des fêtes les plus importantes de l’année pour les familles : elle est célébrée pour accueillir les âmes qui rendent visite à leurs proches et reviennent sur Terre durant cette période. Les familles érigent des autels décorés et parés d’offrandes pour la visite de leur proche défunt. Comme dans les traditions indigènes, les enfants sont d’abord célébrés le premier jour du mois de novembre et les adultes le jour suivant. Les festivités incluent les chants et danses, ainsi que la visite et la décoration des tombes des défunts dans les cimetières même. Cette fête est classée au Patrimoine Mondial Immatériel de l’Unesco depuis 2003, pour son rapport à la culture mexicaine, aux traditions et événements communautaires.

Nous sommes également passés après mi-octobre dans la région de Puebla et notamment à Atlixco de las Flores, où sont cultivés les fameuses cempasuchil.
Les régions de Oaxaca ou du Chiapas sont aussi connues pour le Día de Muertos. C’est une célébration nationale donc vous pouvez tout à fait le vivre là où vous prévoyez de voyager au Mexique.

1 – Les différentes festivités organisées à CDMX

On s’est prévu toute une épopée pour pouvoir vivre une diversité de festivités qu’on connait en contes et en images mais qu’on était impatients de vivre en vrai. On commence donc par quelques jours dans la ville de Mexico dont les rues ont été décorées pour l’occasion et qui s’apprête à recevoir plusieurs milliers de visiteurs. Plusieurs événements sont organisés : une exposition gigantesque d’Alebrijes magnifiques (organisée par le MAP) sur l’avenue Reforma (regardez les de près, ce sont de véritables œuvres d’art !), des illuminations (notamment dans le bois de Chapultepec) et la tant attendue parade (qui n’a lieu que depuis 2016 suite au film James Bond 007 Spectre, dont la scène d’ouverture se passe dans un défilé géant dans la ville de Mexico, « Quand l’art inspire la vie réelle »).

Tous les Mexicain.e.s sont, enfants comme adultes, déguisé.e.s/maquillé.e.s. On s’est beaucoup renseignés, on a lu, on a visité des sections de musées dédiées uniquement à ça, on a re-regardé le film animé « Coco » (et on vous le conseille pour illustrer encore davantage cet article – pour petits et grands !) on en a parlé avec tous ceux qu’on croisait et petit à petit on a saisi l’importance de cette fête pour les familles, sa spiritualité… On a même fini par se dire qu’on trouvait ça chouette comme idée : décorer et fleurir villes et villages, maisons et autels, préparer de bons petits plats à partager et d’autres à offrir, et ce pour guider nos chers défunts en famille, une fois par an, à la lueur scintillante des bougies, à revenir partager une nuit ensemble, en leur souvenir. S’il y a un aspect de la culture qu’on a appris c’est leur façon de fêter la mort, la rendre belle et solennelle, respectueuse et aimée.

INFOS PRATIQUES

  • Pour l’hébergement ou pour vous déplacer dans la ville, référez-vous à notre section sur Mexico-city, afin de choisir entre marche, transports en commun, vélos, trottinettes électriques… Mais préparez-vous à ce qu’à ce moment de fête, l’avenue « Reforma », le Zócalo et les environs soient très peu praticables (nous avons mis plus de 30 minutes à sortir du Zócalo à pied avant le concert de clôture du défilé !)
  • Avenue Reforma : Compter plusieurs heures pour déambuler dans cette avenue et admirer l’exposition d’Alebrijes, les crânes géants décorés, les Catrinas géantes en tenues traditionnelles, l’ambiance avec les Cempasuchil qui décorent cette avenue et les environs, l’ange de l’indépendance…
  • Bois Chapultepec : attendre la nuit pour aller voir les illuminations.
  • Le Zócalo : Décorations gigantesques et époustouflantes. Vous pouvez y voir des autels décorés traditionnellement à la façon de chaque État du Mexique. La parade s’y termine avec un concert populaire donc n’y venez pas le soir de la parade si vous n’aimez pas les gros bains de foule.
  • Le grand défilé : autour du 29 octobre en général. Cela se déroule plutôt le week-end précédent le Día de Muertos. Il commence habituellement vers 17h à la Puerta de los Leones (Est du parc Chapultepec) et parcourt l’avenue Paseo de la Reforma pour rejoindre le Zócalo vers 19-20h. Mieux vaut vérifier ces informations d’une année à l’autre

2 – Découverte des tapis de fleurs à Morelia

Après ces quelques jours festifs à CDMX, on a pris la route de l’état du Michoacán, reconnu pour être l’un des plus traditionnels pour ces festivités. Nous avons de la chance car une habitante de Morelia est prête à nous accueillir via couchsurfing.

Morelia est une ville sublime en pierres blanches, et reconnue au patrimoine mondial de l’Unesco notamment pour son architecture baroque, en particulier celle de son impressionnante cathédrale (qui elle aussi a le droit à son tapis de fleurs et sciure). On observe de près et de loin les différents symboles et rituels mis en place, et on se sent vraiment chanceux de pouvoir être au cœur des festivités. Comme c’est une ville universitaire, les étudiant.e.s ont toute une partie de la ville pour s’adonner à un concours annuel de tapis de fleurs et sciure colorée… et c’est magnifique !

De nombreux autels sont installés et on peut décortiquer leur composition. Ils ont plusieurs niveaux (faisant référence à la Terre, au ciel et à l’inframonde) et sont surmontés par une arche souvent fleurie. Même si chaque famille y va de ses traditions, ils se composent d’éléments communs, chacun ayant son rôle ou son symbole : sur la partie supérieure de l’autel on retrouve souvent les portraits encadrés des défunts auxquels on vient rendre hommage, ainsi qu’une bougie pour chacune des personnes commémorées qui ne seront allumées que la nuit du 1er novembre. Sur la partie inférieure sont disposées des fleurs (les Cempasuchis/souci) et des bougies dont le parfum et la lueur guideraient les défunts jusqu’à l’autel où leur famille a rassemblé différentes offrandes comme des objets familiers qui incarnent la personne, les plats et boissons préférées du défunt, des corbeilles de fruits ; des têtes de mort multicolores, cercueils ou objets du quotidien en sucre ou en chocolat ; du sel (pour purifier l’âme) ; le pan de muerto (pain brioché parfois fourré à la crème, préparé uniquement à cette époque de l’année, symbolisant le crâne pour sa forme ronde, les os pour la croix sur le dessus et l’esprit du défunt avec son arôme). Partout autour, on retrouve des symboles forts de la culture mexicaine comme des épis de maïs, des tissus traditionnels, du papel picado (guirlandes en papier coloré perforé qui prend différentes formes, les trous permettant « aux âmes de voyager et de nous rendre visite », et la finesse du papier symboliserait la fragilité de la vie), du copal (résine de l’arbre qui est brûlée pour purifier le lieu et attirer les âmes avec son odeur douce) et autres ornements… On retrouve ces autels dans chaque lieu de vie important (maison, restaurants…). La nourriture préparée et déposée en offrande sur les autels n’est pas consommée et il paraît que les aliments perdraient leur saveur puisque les défunts se nourrissent de leurs arômes.

A la nuit tombée, on sent petit à petit l’effervescence due à la fête s’installer. L’ambiance dans les rues est à la fête : jeunes, parents, grands-parents, enfants… tout le monde est de sortie et on se laisse porter avec plaisir par cette ambiance familiale. On croise aussi quelques enfants déguisés qui sonnent aux portes et demandent des bonbons.

  • Transport:
  • CDMX – Morelia : Terminal Central del norte pour les bus (450-550p), ou Blablacar (~250/300p) – environ 4H
  • Morelia – Pátzcuaro : Terminal Camionera Central avec Autovias. En parlant avec les locaux, vous trouverez des compagnies locales moins chères qu’il faut rejoindre avec des microbus en périphérie. Ici toutes les heures par exemple. – 60p – 1H30
  • Morelia – Guanajuato Terminal 1 ou 2 (- confort et – cher) – ≈350p – 2H30 à 4H (ou Blablacar)
  • Hébergement : Nous y avons fait du couchsurfing. Nous vous recommandons l’expérience unique d’échange et de rencontre que permet cette plateforme (ou BeWelcome, alternative 100% gratuite)
  • Où manger : Fonda Marceva (Plats typiques, très bons, €) , et nombreux stands de rue dans la ville.
  • Activités : Déambulez dans les rues du centre-ville pour découvrir son architecture, ses parcs, ses nombreuses ornementations en fleurs partout dans la ville.

3 – Festivités et célébrations à Pátzcuaro, Yunuen et Janitzio

Le 1er novembre, on saute dans un bus direction la petite ville de Pátzcuaro, bordée par le lac du même nom.

Le lac de Pátzcuaro abrite plusieurs petites îles, dont celle de Janitzio qui est très connue pour el Día de muertos, et reçoit donc chaque année des milliers de visiteurs lors de la nuit du 1er au 2 novembre (qui est la date où les familles apportent les offrandes sur les tombes de leurs défunts et passent toute la nuit à les veiller au cimetière). On pose notre tente dans un petit camping au bord du lac (il faut savoir que c’est une toute petite ville qui reçoit tellement de visiteurs à ces dates que les logements se réservent d’une année sur l’autre et que ceux encore disponibles à cette date pour les personnes aussi spontanées que nous, sont complètement hors budget !) puis on se balade dans les jolies ruelles de Pátzcuaro, elles aussi très décorées.

  • Transport : De Morelia à Patzcuaro, il y a un bus qui part de la Camionera Central avec Autovias. En parlant avec les locaux, vous trouverez des compagnies locales moins chères qu’il faut rejoindre avec des microbus. Ici par exemple, toutes les heures. – 60p – 1H30 (ou Blablacar)
  • Pour le transport à Patzcuaro, il y a la Station, une zone carrefour de bus entre le centre-ville de Patzcuaro, les nombreux villages environnants, Morelia, et l’embarcadère (Muelle General).
  • Hébergement : Nous avons dormi dans le camping de l’hôtel Puerta del Lago, qui est situé à 5 min à pied du Muelle General. 200p la tente pour 2 personnes (sans rés°), très cher car c’est une période exceptionnelle. L’option de la tente permet de s’en sortir au dernier moment à un prix abordable.
  • Où manger : N’hésitez pas à goûter les gorditas (petites galettes sucrées que les femmes façonnent à la main un peu partout dans la ville) ou les spécialités typiques du lac.
  • Pátzcuaro est classée parmi les Pueblos Magicos depuis 2002. C’est une ville magnifique et particulièrement à cette période de l’année.

On attend que la nuit commence à tomber pour se diriger vers un cimetière afin d’assister au début de la veillée des morts par les familles. On se met en route pour un petit village voisin, Tzintzuntzan.

  • Pour se rendre à Tzintzuntzan depuis Pátzcuaro : des colectivos font régulièrement le trajet depuis la Station. – 25p – 30min
  • Pendant les célébrations de los muertos, les colectivos et bus circulent quasiment 24H/24.

Et on n’est pas les seuls à avoir eu cette idée puisque des milliers de personnes sont déjà sur place, touristes Mexicains et familles locales. Le village est en effervescence : musique, rires, stands de rue… on est bien loin de notre vision française de la mort. On se fraie un chemin jusqu’au cimetière et on réalise que la musique qu’on entend depuis la rue principale en provient : de nombreuses fanfares sont dispersées dans le cimetière et on apprendra qu’elles sont là pour accompagner les familles pour le début de la veillée. On réussit à zigzaguer parmi la foule et à entrer dans le cimetière… et même si on s’y était préparés, on était loin du compte : à peine entrés dans le cimetière et la magie opère ! Les milliers de bougies font scintiller l’atmosphère aux couleurs orange et violet des Cempasuchils ; la musique berce les flammes qui illuminent les visages des familles veillant leurs défunts ; le palo santo (bois sacré brûlé pour éloigner les mauvais esprits) nous fait tourner la tête. On se sent tout petit au milieu de ce spectacle grandiose et solennel. On se sent presque de trop, touristes au milieu de ces traditions familiales et ancestrales. Et puis on découvre les sourires autour du partage de ce moment, la fierté devant la beauté des tombes, la coquetterie des tenues traditionnelles rapidement recouvertes par de grandes couvertures pour affronter le froid de la nuit. Et on se laisse porter, des heures durant dans cette atmosphère si particulière, avant de tirer notre révérence et laisser un peu d’espace et d’intimité aux familles.

(*Bien sûr, pensez à vous vêtir et à agir de façon respectueuse, gardez en tête que ces familles nous laissent appartenir à leur monde le temps de cette soirée très spéciale pour eux ; pensez notamment à demander pour les photos)

On repart avec l’idée d’aller découvrir l’ambiance dans le cimetière de la si prisée île de Janitzio, mais quand on arrive à l’embarcadère il y a une queue de plusieurs heures alors on profite un peu de l’effervescence sur place puis on décide d’aller se coucher, des images scintillantes/chaleureuses/spirituelles/familiales plein la tête.
A savoir : si vous voulez découvrir Janitzio, pensez à y aller très tôt pour ne pas vous retrouver à faire la queue lors des cérémonies.

Le lendemain on décide de sortir de la foule et de partir à la découverte d’une petite île méconnue : l’île de Yunuen.

  • Transport : Pour se rendre sur l’île de Yunuen depuis Pátzcuaro : nous avons pris un colectivo depuis la Station vers l’embarcadère de Ucazanaztacua où nous avons partagé un bateau avec d’autres personnes souhaitant se rendre sur l’île. (350p le trajet privé) Il y a aussi possibilité de trouver un bateau depuis le Muelle de Pátzcuaro, en prenant un tour touristique, ou encore en demandant directement aux lancheros depuis Janitzio.
  • Hébergement : Cabañas Yunuen – ils proposent des cabanes de toutes tailles, mais vous pouvez demander à camper pour 100p la tente.

On embarque pour cette nouvelle île, petit havre de paix après tant de fourmillement. Et en quelques minutes de bateau, on arrive sur ce petit îlot. Y vit une petite communauté de 150 habitants : pêche, transport en bateau, agriculture vivrière, tourisme communautaire sont leurs principales sources de revenu. On y vit de génération en génération et on l’observe après avoir posé notre tente dans le grand jardin, en partageant un repas autour de la table familiale d’Alicia. Grands parents, enfants, petits-enfants, arrières-petits-enfants se racontent au coin du feu les histoires du jour. Avant la tombée de la nuit, on se balade dans les petites ruelles tapissées d’herbes, on longe le minuscule cimetière fleuri où sont toujours visibles les restes des bougies et offrandes de la veille. Au coucher du soleil, l’ambiance sur le lac si vibrant quelques heures auparavant encore, est totalement apaisée.

Après une nuit au milieu des étoiles silencieuses, on trouve une lancha en direction de la fameuse île de Janitzio qui, malgré son monument permettant une vue à 360° sur le lac et son petit cimetière fleuri, est victime de son succès et ressemble un peu trop au Mont Saint Michel pour nous. On reprend le bateau pour Pátzcuaro, puis attrapons un bus pour retourner à Morelia.

  • Pour se rendre à Janitzio depuis Yunuen : Nous avons demandé aux lancheros si on pouvait se greffer à leur bateau de touristes qui venaient visiter l’île quelques heures et qui allaient ensuite visiter Janitzio. Ils ont été d’accord pour 50p.
  • Il faut environ 15-20min pour atteindre le haut de Janitzio en marchant. Certains chemins sont plus doux et d’autres sont en escaliers abrupts.
  • L’accès à la place centrale au sommet de l’île coûte 10p et cela inclut l’ascension du monument.
  • Pour retourner à Pátzcuaro depuis Janitzio : Vous pouvez monter à bord de n’importe quel bateau présent dans le port et payer un aller simple.

Comme dans nos rêves, on s’est retrouvés plongés dans l’ambiance de cette fête si particulière. El Día de Muertos, on en avait entendu parler, ça semblait être spectaculaire. Mexico, Morelia, Pátzcuaro, Tzintzuntzan, Yunuen, Janitzio. C’était spectaculaire, et tellement plus ! On a passé 6 jours à célébrer aux côtés des Mexicain.e.s cette fête si importante dans leur culture. Comme vous l’aurez compris, ça va beaucoup plus loin que de simples costumes et maquillages. Ce sont des lumières, des fleurs, des offrandes, de l’encens, des familles, des pensées émues pour les défunts. C’est une joie solennelle de se remémorer la vie partagée, les souvenirs en commun. C’est une spiritualité qui prend vie. Et dans ce cimetière, au milieu de tout ça, au milieu d’eux, on s’est sentis enveloppés par la magie de cette fête, par les messages transmis d’un monde à l’autre. On a été très émus et émerveillés à la fois d’avoir eu ce privilège. Muchas gracias Mexico !


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